artifices de ma foire
J’avais envie de te parler oui de te chanter, mais ces cartes maudites t'ont pris.
« Comme font tes amies qui te prennent et à cause d’elles, je dors tôt. »
Jamais elles ont pu le faire quand c'est toi qui es là. Amies ou amis. Toujours le bonheur était toi. La sagesse était toi. Le regard était toi. Tes paroles faisaient foi. Tes souhaits faisaient loi, te rencontrant dans tes beaux délires est mon extase. Je badine avec ton coeur mais toi je t'aime. Encourage moi en t'offrant à mes bras, en t'installant merveilleusement dans mes mains, en soufflant dans ma bouche le parfum de tes lèvres, en surprenant mes yeux se balader dans tes yeux, en allumant le feu de mon corps, en dansant dans mon espace et mon temps, en gravant de ta main mon destin sur les couleurs de joie de ta belle démarche ensoleillé par mon soleil, notre soleil. Aggrave en moi mon rêve, accentue en moi mon désir de caresser tes mots, tes soupirs, les lèvres de tes lèvres, les mots de tes mots.
« Au matin rêveur des mots en douceurs. Quand le silence se fait caresse. J’adore ton temps, j’adore tes chants. Entre tes jardins et le ciel, nous bercions nos pas au soleil, notre soleil. Les mots de ta bouche, le blanc de ton blanc, le rêve de tes rêves, mon grand rêveur »
Veux tu que l'on rêve ensemble un soir, veux tu que je te contamine avec ma foire, avec mes fées et mes artifices. Mes étoiles et moi ?
« Tu sais pas que je rêve tous les soirs ?tu sais pas que ma Vie n’est que ta foire, tes rêves et tes étoiles ? »
Je sais que je rêve lors de nos promenades lunaires où tout en nous doit se défaire, où je me sens égaré au fond de ton être, où je me soûle dans mon impasse loin de ton monde, où je sens en moi un creux dans mon ventre, un vide dans mes veines. Agités de soubresauts nous le sommes déjà. Amoureux.
Je désire là et maintenant m'errer dans tes trois points de suspension, te boire à pleine gorgée et t'enfiler bravement et fuir dans les océans de ton désir
« Tu sais, tes mots vraiment m’ont manqué ces dernières heures. Ta sensibilité aussi, enfin, tu m as manqué tout entier »